1 LA "VARA"
Source: Le père de William Ramirez, village de Tajumulco, Guatemala
Il n'éxiste pas à proprement parler de légendes
sur le volcan Tajumulco. Par contre des cérémonies sont couramment
pratiquées sur le volcan, par la population Maya. La plus importante
aujourd'hui est la cérémonie de la "vara". Chaque année, des Mayas
se réunissent autour d'un chaman. Ils achètent des bougies, des
rubans et apportent des poulets et des dindes. Ils confectionnent
également une copie de "vara". La "vara" un bâton de 90 cm, environ,
décoré dans la partie supérieure de rubans multicolores. Cette "vara"
est un des instruments de chaque Chaman. Ils montent alors sur le
sommet du volcan Tajumulco et préparent un grand feu. Ils allument
les bougies et préparent les animaux au sacrifice. Ils tranchent
la gorge des poulets et des dindes et vident le sang directement
dans le feu. Les "vara" sont également brûlés à ce moment là. Ces
gestes sont des offrandes au volcan qui apporteront protections
durant l'année qui suivra.
2 LA "VARA" VARIANTE
Source : Aroleto, village de Tajumulco, Guatemala
La description de la coutume de la "vara" est partiquement
identique à la version précédente avec comme information complémentaire
. Les cérémonies ont lieu aux dates suivantes; premiers des mois
de novembre, décembre et mars. Les personnes se déplacent depuis
des villes distantes de 100 km La cérémonie est achevée par l'explosion
d'une bombe sur la place du village.
3 REFUS D'ASCENSION PAR LE
VOLCAN
Source : Rony, village de Tajumulco, Guatemala
Lorsque quelqu'un hésite à effectuer l'ascension
du volcan, qu'il ne sait pas vraiment pourquoi il va monter, le
volcan le sent. Il va alors empécher la personne de monter ,en décuplant
sa fatigue.
4 ACCEPTATION DU VOLCAN POUR
LES ENTAILLES DANS SA CHAIRE
Source : Rony, village de Tajumulco, Guatemala
Lorsque les habitants veulent entailler le volcan,
comme par exemple pour élargir la route qui mène à Tajumulco ou
bien faire une carrière, ils doivent impérativement avertir le volcan
et effectuer des sacrifices en compensation. Si ces gestes ne sont
pas effectués, les travaux se passeront mal.
5 ORIGINE DES RUINES
Source : Mere de William Ramirez, village de Tajumulco, Guatemala
A l'entrée du village de tajumulco, quelques ruines
ont été mises à jour. Ces ruines proviendraient d' un ancien village
Maya, détruit par les projections du volcan Tajamulco lors de la
dernière éruption.
6 AIDE AUX HOMMES CELIBATAIRES
Source : William Ramirez, village de Tajumulco, Guatemala
Pour aider à trouver une fiancée, certains hommes
ont recours à l'aide des chamans de la région. Ensemble, ils montent
au sommet du volcan, et le chaman par ses invocations aide l'homme
. Le fait d'être au sommet du volcan, n'est pas nécessaire, mais
augmente les chances de réussite.
7 MIROIR
Source : William Ramirez, village de Tajumulco, Guatemala
Lorsque les gens gravissent le volcan, ils emportent
un petit miroir. Un fois en haut, par reflexion du soleil, ils signalent
leur présence aux autres villageois. Il y a toujours quelqu'un pour
répondre et ainsi communiquer à grande distance.
Légende attraillant à plusieurs volcans du Guatemala
(Tacan Tajumulco Chicabal, cerro Quemando, Le santa Maria, Le Santa
Guito, le Zunil, Le San Tomas, le San Pedro, le Toliman, l'Atitlan,
le Aceitenango, L'agua) :
UN PAYSAN MAYA
Source . Edgar Barios, ville de Quetzaltenango, Guatemala
Il était une fois un paysan Maya qui vivait dans
le Chiapas, Région au Sud du Mexique, peuplé par les Mayas. Il vivait
au Nord , à la frontière du royaume Aztèque. Il cultivait patiemment
sa terre pour nourrir sa famille. Les aztèques entreprirent alors
une conquète du pays et chassèrent tous les Mayas. Il dut fuire
et perdre sa terre. Sa colère fut si grande qu'il décida de partir
loin, vers le sud. Il se leva et se mit en route. Lorsqu'il voulu
soulever son pied gauche, la terre resta colle à sa chaussure, il
souleva sa jambe du plus fort qu'il put, d'une force extraordinaire
fournie par sa colère. La terre se décola lentement depuis les bords
de sa chaussure vers le centre. C'est ainsi que naquit le volcan
Tacana.
Alors, il voulut soulever son pied droit, il se
passa alors le même phènomène et le volcan Tajumulco vit le jour.
Le pas suivant engendra la naissance du volcan Chicabal. Fatigué,
il s'assit non loin de Quetzaltenango. En se relevant pour repartir,
la terre resta collé à son pantalon, se souleva également et forma
alors le Cerre Quemando ( ce volcan possède actuellement plusieurs
pic, sa forme est mal définie).
Chaque pas fut l'occasion de la naissance d'un
volcan, sur une ligne qui le mena jusqu'à la frontière avec Le Salvador.
Ainsi naquirent : Le santa Maria, Le Santa Guito, le Zunil, Le San
Tomas, le San Pedro, le Toliman, l'Atitlan, le Aceitenango, Lagua.
Le paysan reste aujourd'hui à la frontiere du Salvador
et attend de pouvoir retrouver sa terre pour vivre à nouveau.
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